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HISTOIRE

Avranches ou la dite "cité des fleurs" est une ville de 10 000 habitants située dans le sud Manche. Dominant le Mont Saint Michel elle trouve ses origines des siècles avant notre ère.

 

Avranches vient du nom du peuple celte des Abrincates (en latin Abrincatui : formé du mot aber, « estuaire Â», et catui, « guerriers Â», ce qui fait des Abrincates, les guerriers des estuaires.

Mais au début de l'ère chrétienne Avranches, avait pour nom "Ingena". Elle était nommée ainsi par le peuple Gaulois.

 

La ville étant devenue gallo-romaine suite à la guerre des Gaulles orchestrée par Jules César, a été renomée "Legedia" avant de perdre à nouveau son nom quelques siècles plus tard à la fin du Bas-Empire (IV-V ap JC) au profit d'Abrincas (Abrincae) le nom de ses premiers habitants.

 

1779 : A cause de la recrudescence des incendies et du peu de matèriel, le Maire, les Magistrats et  les Notables d'Avranches décident de se doter de 50 seaux d'osiers goudronnés et de crochets (grandes gaffes).

 

1784 : D'après les écrits, la ville ne possèdait qu'un seul pompier, deux maîtres-maçons, quatre maîtres-couvreurs et deux maîtres-charpentiers. Niveau matèriel, la ville possèdait alors deux pompes (offertes par des bienfaiteurs).

Comme dans de nombreuses villes, c'est la milice bourgeoise qui apportait son soutient aux dits "techniciens" lorsque le "Au Feu !!!" se faisait entendre.

 

1785 : Une pompe fut installée au croisement des rues Geôles et Lille au niveau du "puits Livet" dans le but de faciliter la lutte contre les incendies dans la partie hautes d'Avranches (actuellement appelée "la vieille ville").

 

1801 : Un rapport dénonça le manque de moyens, et la nécessité d'acquérir des échelles, haches, marteaux, cordes, seaux, torches ainsi qu'un chariot pour en assurer le transport.

Le Maire estimait aussi la formation d'une compagnie de pompiers pris dans la classe des maçons, menuisiers, charpentiers et couvreurs. Ces derniers seraient sous le commandement d'un seul et unique chef et lui seul receverait une gratification. Les autres pompiers jouiraient de l'exemption du logement militaire et du service dans la garde nationale.

A noter qu'aucun pompier ne pouvait s'absenter 24h de la ville sans en avoir averti le chef, qui lui devait en informer le Maire.

 

1804 : Avranches fut dotée d'un dépot situé dans les remises du palais de l'évêché (actuelle sous-préfecture) contenant 2 pompes, deux-cents seaux, douze haches à tranchant et à marteaux, des échelles de toutes longueurs, de scies, de crochets, de cordes et d'un chariot. Tout ceci en éxécution de la délibération du 18 février 1801.

 

1830-1841 : AImé-Anatole Maire durant 11 ans nous laissa un écrit concernant les pompes à

                    incendie.

 

                    "Nos pompes à incendies sont au nombre de cinq, et on été remise en bon état de

                     réparation. Leur armement pourra être complété, au moyen d'un crédit de six à huit                      cents francs. La compagnie de pompiers est composée de quatre-vingts hommes.                          On sait avec quelle promptitude ces braves gens accourent aussitôt que le cri " Au                        Feu !!! " se fait entendre."

 

1936 : La Compagnie possédait une moto-pompe. C'est à la fin de cette même année que la commune décida d'acheter une auto-pompe capable d'emporter 10 Sapeurs-Pompiers, 400 mètres de tuyaux et 1000 litres d'eau. Et ce pour 60.000 frs.

 

1960 : Le Capitaine VALLEE prit le commandement et se trouva à la tête de 17 hommes. Les véhicules occupaient alors  les sous-sols de la Mairie, Place Littré.

 

1961 : Le corps des pompiers fut renommé Centre de Secours Principal et coordonna les interventions des 11 Centre de Secours alentours.

 

1962 : Le conseil municipal prit la décision d'acquérir l'immeuble Coquelin-3, Rue Général de Gaulle, pour la somme de 400.000 frs.

 

1964 : Le C.S.P. s'installa après quelques aménagements (chambres de garde, logements) dans l'immeuble en question. 45 hommes étaient alors sous la direction du Capitaine VALLEE. La caserne disposait d'une seule et unique entrée. Les véhicules étaient stationnés en accordéon dans l'enceinte interieur.

 

1977 : Le Capitaine LECHEVALLIER prit le commandement de 47 hommes.

 

1981 : Le Capitaine LECHEVALLIER fût promu au grade de Commandant.

 

1985 : Joël DESMONT devînt de premier pompier dit "permanent"

 

1991 : Depuis novembre 1991, les demandent de secours sont traitées par le Centre de Traitement des Alertes (C.T.A.) de Saint-Lô dans un bâtiment annexe de la Maison du Département. Le C.T.A. renforça le Center Opérationnel Départemental des Services d'Incendie et de Secours qui lui gère la partie opérationnelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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